Le jeu vidéo d’aventure mythique, créé par Nintendo en 1986, revient aujourd’hui avec son nouvel opus Tears of the Kingdom (Les larmes du royaume), disponible sur la console Switch.

Le principe est inchangé depuis 40 ans : le valeureux chevalier Link doit sauver la princesse Zelda et le royaume d’Hyrule du fléau maléfique Ganon. Véritable succès commercial avec 125 millions d’exemplaires vendus dans le monde, la saga est également connue pour son sous-texte écologique novateur. 

Le prédécesseur de Tears of the Kingdom, Zelda Breath of the Wild, sorti en 2017 se démarquait par ses paysages magnifiques et sa riche biodiversité virtuelle (pas moins de 80 espèces animales sauvages différentes !). Quant à son grand méchant Ganon, il pourrait presque être comparé au changement climatique ou la pollution : la “corruption” qu’il sème dans le paysage s’apparente à une dégradation de l’environnement. Le jeu nous propulse dans une nature sauvage en nous encourageant à l’admirer, la comprendre, et la parcourir en prenant notre temps.

Une industrie culturelle aux 3 milliards de joueurs

Zelda est loin d’être le seul jeu écolo acclamé par la critique : rappelons que le Pégase 2023 du meilleur jeu a été décerné en 2023 à Stray, jeu français dans lequel le joueur incarne un chat (!) dans un monde qui croule littéralement sous les déchets.

Le mouvement des “green games” prend de l’ampleur au tournant des années 2010 avec le lancement en 2019 de l’initiative Playing for the planet : cette alliance du programme des Nations Unies pour l’environnement et de géants du secteur, comme Ubisoft ou Sony, entend verdir aussi bien la fabrication des jeux vidéo que leur contenu.

Quel intérêt d’adapter la pop-culture aux enjeux environnementaux ? Tout simplement parce qu’intégrer des messages écologiques dans des jeux vidéo, même parfois de manière très subtile, produit un impact direct sur les 3 milliards de joueurs que compte la population mondiale. En France, pas moins d’un tiers des adultes et la moitié des enfants y jouent quotidiennement.

Le jeu vidéo est également un support idéal de sensibilisation : ses histoires immersives, sa capacité à fédérer des communautés, permet de faire passer des messages de manière naturelle et ludique.

Quel impact des jeux vidéo sur la planète ?

C’est l’un des autres objectifs de l’alliance Playing for the planet : réduire l’impact environnemental de cette industrie, qui consomme de plus en plus de ressources et d’énergie.

Il existe très peu d’études qui donnent des chiffres précis sur l’impact environnemental des jeux vidéo. Selon le chercheur Frédéric Bordage, la chaîne du jeu sur consoles émettrait chaque année l’équivalent de 37 millions de tonnes de CO2, à comparer avec l’aviation qui, elle, en émet 600 millions de tonnes par an.

Ce loisir de pays riches a donc pour le moment un impact relativement limité, mais qui va aller croissant en parallèle de son développement : le marché pesait 300 milliards de dollars en 2021.

NOWU c’est le média positif pour s’informer et se bouger pour la planète ! Sa mission : permettre aux jeunes de devenir des acteurs face aux défis environnementaux grâce à des contenus déculpabilisants et tournés vers les solutions.

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