Depuis le 31 octobre, l’Assurance maladie a relancé sa campagne concernant le bon usage des antibiotiques. Après “Les antibiotiques, c’est pas automatique !“, le slogan de cette campagne “Les antibiotiques, utilisés à tort, ils deviendront moins forts“ insiste sur le phénomène des résistances bactériennes.
Pour la seconde année consécutive, l’Assurance Maladie choisit le slogan “Les antibiotiques, utilisés à tort, ils deviendront moins forts“ pour éviter l’usage excessif de ces médicaments. A l’approche de l’hiver, cette dernière espère sensibiliser particulièrement les jeunes adultes et les parents de jeunes enfants. L’objectif est l’aller un cran plus loin dans la pédagogie sur le bon usage des antibiotiques en expliquant de manière simple et concrète la conséquence directe d’un mauvais usage : le phénomène de résistances bactériennes et la baisse de l’efficacité des antibiotiques.“L’objectif est de faire prendre conscience à chacun que les comportements individuels d’aujourd’hui peuvent avoir des conséquences sur la santé de tous demain“ précise l’Assurance maladie dans un communiqué. On constate effectivement un développement inquiétant du phénomène des résistances bactériennes, face auquel une meilleure consommation d’antibiotiques peut avoir un impact.
La campagne se matérialisera par un spot radio de 30 secondes, diffusée dès samedi, ainsi qu’en télévision, avec un film court de douze secondes, retransmis dès lundi 31 octobre. Le site de prévention et d’information santé de l’Assurance Maladie,
www.amelisante.fr, s’enrichit d’un dossier intitulé “Protégeons les antibiotiques“, qui explique le phénomène des résistances bactériennes.Côté professionnels de santé, un dispositif de communication spécifique sur Internet a été également mis en place pour favoriser l’utilisation du Test de Diagnostic Rapide de l’angine et sa commande en ligne depuis leur espace professionnel sur ameli.fr. Cet outil, mis à leur disposition gratuitement, permet lors de la consultation de connaître de manière simple et immédiate l’origine virale ou bactérienne de l’angine, et d’éviter ainsi les prescriptions inutiles d’antibiotiques.Les professionnels de la petite enfance sont également sollicités. Un kit de communication a été envoyé aux responsables de 15 000 structures collectives (crèches, haltes-garderies, centres de Protection Maternelle et Infantile, Relais d’Assistantes Maternelles…) afin de faciliter le dialogue entre professionnels de la petite enfance et parents de jeunes enfants autour du bon usage des antibiotiques.David BêmeSource :
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