Selon une récente étude britannique, un jeune sur cinq se réveillerait régulièrement la nuit pour utiliser les réseaux sociaux.

L'utilisation des réseaux sociaux la nuit perturbe le sommeil d'un jeune Britannique sur cinq. ©sapozhnik / Istock.com

Une étude conduite sur 900 enfants et adosMenée par le professeur Sally Power, co-directrice de L’Institut gallois des recherches économiques et sociales (Cardiff), données & méthodes (WISERD), l’étude porte sur 900 enfants scolarisés âgés de 12 à 15 ans. Ces jeunes ont complété un questionnaire relatif au

sommeil et à la consultation nocturne des réseaux sociaux.Les élèves ont communiqué l’heure du coucher, celui du réveil et ont révélé le nombre de réveils nocturnes causés par la consultation des réseaux sociaux. Les participants ont aussi évalué leur satisfaction face à divers aspects de la vie : école, amitié ou encore apparence physique.Les filles, plus accros que les garçonsPubliées dans la revue Journal of Youth Studies, les réponses montrent que pour 1 élève sur 5, se réveiller la nuit afin de se connecter aux réseaux sociaux est une habitude quasi quotidienne. Les filles seraient plus sujettes à ce phénomène que les garçons.Les troubles du sommeil ont des effets négatifs sur le bien-êtreSelon les résultats, les élèves qui se réveillent la nuit ou qui ne se réveillent pas à la même heure chaque matin seraient trois fois plus susceptibles d’être constamment fatigués à l’école que ceux qui ne se connectent pas la nuit et qui se réveillent à heure fixe le matin.L’étude relie aussi le fait d’arriver fatigué à l’école et celui d’être moins satisfait de sa vie que les autres jeunes. Cela sous-entend que la connexion nocturne aux réseaux sociaux affecterait le bien-être des jeunes.Les réseaux sociaux envahissent la chambre des enfantsSi le nombre de jeunes affectés par ces troubles du sommeil est “peu important mais significatif“, selon le professeur Power, “les réseaux sociaux semblent envahir le sanctuaire que devrait être la chambre“.Ces conclusions renforcent l’inquiétude grandissante et confirment le résultat de précédentes études sur l’usage nocturne des réseaux sociaux. La

fatigue scolaire peut cependant avoir plusieurs origines.Les présents résultats succèdent à ceux d’une étude publiée en 2015 dans la revue Pediatrics, montrant que les ados américains sont en manque avéré de sommeil. Ainsi, en 1991, 72 % des ados de 15 ans affirmaient dormir un minimum quotidien de 7 heures par nuit. Le chiffre est tombé à 63 % en 2012, comme le fait remarquer l’auteure principale de l’étude, Katherine W. Keyes. Son hypothèse : l’usage croissant des réseaux sociaux serait la cause principale de ce manque de sommeil chez les jeunes.Selon une autre étude publiée en 2016, les étudiants universitaires manquant de sommeil utiliseraient plus souvent les réseaux sociaux. Un lien direct est par ailleurs établi entre le manque de sommeil chronique, la mauvaise humeur, une productivité en baisse et une part importante de temps consacrée à Facebook.Click Here: geelong cats guernsey 2019

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