Une analyse américaine a montré qu’adopter une alimentation de type méditerranéen pouvait améliorer le fonctionnement cérébral.
Sommaire
- Le régime méditerranéen et maladie d’Alzheimer
Ces recherches, menées par une équipe du National Eye Institute (NEI) américain (qui fait partie des National Institutes of Health) a pris en compte des données concernant 7.756 participants à deux grandes études sur des
maladies oculaires.Les deux études ont évalué les effets des vitamines sur la
dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), une
maladie neurodégénérative qui affecte la
rétine, causant des pertes de vision et affectant les capacités quotidiennes (conduite, lecture, écriture…).Pour évaluer comment l’alimentation pourrait aussi affecter la cognition, les chercheurs ont demandé aux participants de répondre à des questionnaires en début d’étude concernant leur consommation moyenne de neuf composants du régime méditerranéen (fruits et légumes frais, les céréales complètes, les légumineuses, les noix, le poisson et l’huile d’olive).Pour évaluer la cognition des participants, la première étude a testé le fonctionnement cognitif des sujets après cinq ans, alors que la seconde étude l’a testé en début de recherches puis au bout de deux ans, quatre et enfin dix ans.Leurs résultats, repris par la revue
Alzheimer’s and Dementia, ont montré que les personnes qui suivaient le
régime méditerranéen plus scrupuleusement enregistraient le risque le plus bas de troubles cognitifs. Il est ressorti que le fait de consommer beaucoup de poisson et de légumes semblait avoir le plus grand effet protecteur. La seconde étude a montré qu’au terme de dix années de suivi, les participants qui avaient le plus consommé de poisson enregistraient le taux le plus lent de déclin cognitif.Le régime méditerranéen et maladie d’Alzheimer De plus, les chercheurs ont trouvé que les participants doté du gène ApoE, qui augmente le risque de
maladie d’Alzheimer, enregistraient des scores de fonctionnement cognitif plus bas et un déclin cognitif accru, en moyenne, par rapport aux sujets qui n’avaient pas ce gène.Il ressort par ailleurs de cette analyse que le régime méditerranéen entraînerait les mêmes bienfaits sur les sujets dotés ou non du gène ApoE, laissant penser que les bienfaits cognitifs de l’alimentation seraient indépendants du risque génétique de maladie d’Alzheimer.”Nous ne faisons pas toujours attention à notre alimentation. Nous avons besoin d’explorer comment la nutrition affecte le cerveau et les yeux”, a commenté Emily Chew, en charge de ces études.Click Here: cd universidad catolica