Plus de la moitié des législateurs de l’opposition indienne ont été exclus de la session en cours au Parlement indien pour avoir réclamé de débattre sur une manifestation au cours de laquelle un fumigène a été lancé dans l’enceinte de l’assemblée. Les 141 législateurs suspendus appartiennent à un groupe d’opposition composé de 26 partis, baptisé India (acronyme d’Indian National Developmental Inclusive Alliance). 

Un homme avait interrompu, mercredi 13 décembre, les travaux des législateurs en brandissant dans l’hémicycle du Parlement un fumigène. Au lendemain de cette intrusion, 14 députés ont été exclus de l’hémicycle pour avoir protesté contre cette atteinte à la sécurité du Parlement et, lundi, 78 autres législateurs de l’opposition ont été suspendus pour le reste de la session parlementaire, qui s’achève vendredi.

“L’opposition est en train d’être laminée”

Une nouvelle suspension a été actée, mardi. Après avoir crié des slogans à l’intérieur du Parlement, exigeant la démission du puissant ministre de l’Intérieur, Amit Shah, 49 autres députés ont été suspendus. “L’opposition est en train d’être complètement laminée afin que des projets de loi dangereux puissent être adoptés sans aucun débat digne de ce nom”, s’est indigné un député suspendu et leader du parti d’opposition, le Congrès, Jairam Ramesh, sur X (anciennement Twitter). D’après l’organisation Freedom House, l’Inde, sous le gouvernement du Premier ministre Narendra Modi, a fortement chuté en termes de droits politiques et de libertés civiles.

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