Benoît Hamon, ministre délégué en charge de l’Economie sociale et solidaire et de la Consommation, recevra dans un mois les conclusions du rapport de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire et du Haut Conseil des Biotechnologies, qui sont censées analyser la robustesse scientifique de l’étude du Pr Séralini, qui met en cause l’innocuité à long terme du maïs transgénique NK 603 sur les rats.
Benoît Hamon, ministre délégué en charge de l'Economie sociale et solidaire et de la Consommation, recevra dans un mois les conclusions des autorités sanitaires sur l'étude du Pr. Gilles-Eric Séralini qui remet en cause l’innocuité du maïs OGM NK603.
Benoît HAMON, en lien avec les ministres de la santé Marisol Touraine, de l’environnement Delphine Batho et de l’agriculture Stéphane Le Foll, a saisi l’Anses (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) et le HCB (Haut Conseil des Biotechnologies) pour analyser la robustesse scientifique de l’étude menée par le Professeur Gilles-Éric SÉRALINI, qui met en cause l’innocuité à long terme du maïs transgénique NK 603 sur les rats. Cette étude fait l’objet de différentes critiques (pour en savoir plus, lire
notre interview de Marc Fellous, président de l’AFBV). Les conclusions de ce rapport seront disponibles dans un mois selon un communiqué du ministère délégué en charge de l’Economie sociale et solidaire et de la Consommation.“Si la méthodologie de
l’étude « SERALINI » est validée et confirme l’existence d’un risque lié au maïs transgénique NK603, le Ministre délégué en charge de la Consommation saisira, sans délai, la Commission européenne en vue d’interdire l’importation de cet OGM en Europe et d’en suspendre la commercialisation en France“ précise le communiqué.Le Ministre délégué rappelle aux consommateurs l’existence d’un étiquetage volontaire “sans OGM“ (donc sans obligation légale) qui permet d’identifier des produits sans OGM et d’exercer ainsi un choix parmi l’ensemble des produits à la vente. Rappelons que la France a interdit les cultures génétiquement modifiées sur son sol (hormis celles à titre de recherche scientifique), mais l’importation de certains OGM utilisés pour nourrir le bétail ou destinés à entrer dans la composition d’aliments pour l’homme est toujours autorisée.Benoît HAMON rappelle enfin que “les services de la DGCCRF effectuent régulièrement des contrôles destinés à vérifier la conformité de l’étiquetage des denrées alimentaires et à s’assurer de l’absence de traces d’OGM non autorisés“.David BêmeSource : Communiqué du ministre délégué en charge de l’Economie sociale et solidaire et de la Consommation – 21 septembre 2012Photo : WITT/SIPAClick Here: camiseta rosario central