À la COP28, deux mondes s’opposent : celui des producteurs de pétrole et celui des pays qui veulent tenter d’échapper aux conséquences du réchauffement climatique. À Dubaï (Émirats arabes unis), aucun accord n’a été trouvé, mardi 12 décembre au soir. Pour une centaine de pays, l’objectif de cette conférence pour le climat était d’acter la sortie du charbon, du gaz et du pétrole. Dans le texte proposé lundi 11 décembre, il n’y a pas de mention claire d’une sortie, mais d’une réduction de la consommation et de la production des combustibles fossiles.
Plusieurs pays du Sud disent avoir besoin des énergies fossiles
“Ce texte est insuffisant“, regrette Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique. Les négociations se poursuivent mardi soir. L’Union européenne, les États-Unis et plusieurs pays insulaires du Pacifique se confrontent aux pays pétroliers, comme l’Arabie saoudite ou la Russie, qui sont opposés à une sortie des combustibles fossiles. “Il y a aussi toute une série de pays du Sud (…) qui disent : ‘On a besoin des énergies fossiles pour notre développement‘”, explique François Gemenne, coauteur du 6e rapport du Giec.