“Je veux que cette COP marque le début de la fin pour les énergies fossiles”, déclarait Wopke Hoekstra, commissaire européen chargé du Climat, à Dubaï (Émirats arabes unis). Dans le même temps, les partisans de la sortie du pétrole, gaz et charbon font feu sur l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Son secrétaire général a demandé en urgence à ses membres de rejeter proactivement tout accord. “Il semble que la pression excessive et disproportionnée exercée sur les combustibles fossiles pourrait atteindre un point de basculement aux conséquences irréversibles”, a écrit Haitham Al-Ghais dans un courrier du 6 décembre à l’intention des 13 pays membres de l’organisation.
“Une chose assez répugnante”
Réaction immédiate chez les représentants européens, à commencer par la ministre espagnole de la Transition écologique. “C’est une chose assez répugnante de la part des pays de l’Opep de s’opposer à ce qu’on mette la barre là où elle doit être”, a-t-elle lancé. Certains membres de l’équipe du président de la COP 28 nuancent : pour eux, l’Opep, dominée par l’Arabie saoudite, est avant tout dans la manœuvre, une technique typique de fin de négociation.