Ils vont pouvoir rentrer chez eux. Deux Français détenus arbitrairement en Iran ont été libérés, vendredi 12 mai, a annoncé le Quai d’Orsay. “Nos compatriotes Benjamin Brière et Bernard Phelan, détenus jusqu’alors en Iran, sont en route vers la France”, a écrit dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères.
Le Français Benjamin Brière, 37 ans, était emprisonné depuis bientôt trois ans, accusé d’espionnage. Le Franco-Irlandais Bernard Phelan, 64 ans, avait été arrêté le 30 octobre 2022 pour atteinte à la sécurité nationale. “Ils ont bénéficié d’une prise en charge médicale dès leur sortie de prison”, précise le Quai d’Orsay.
Au moment de sa libération, Benjamin Brière était dans une “immense détresse physique”, a expliqué son avocat au micro de franceinfo. “Par contre, moralement, Benjamin était combatif comme vous ne pourriez pas le rêver“, a-t-il ajouté. L’homme était en grève de la faim. “On était à quelques jours d’une catastrophe”, selon son avocat. Sa sœur, elle, a fait part d’un “immense soulagement après un combat aussi long”. “On évite un drame. Je n’ai pas de mots pour décrire la joie ressentie”, a-t-elle déclaré auprès de l’AFP.
Cinq autres ressortissants français retenus
“A l’occasion d’un échange ce matin avec mon homologue iranien, M. Hossein Amir Abdollahian, j’ai remercié tous ceux qui ont œuvré à ces libérations. J’ai rappelé la détermination de la France pour que les autres citoyens français encore retenus en Iran retrouvent, eux aussi, leur pleine liberté rapidement et bénéficient de leur droit à la protection consulaire”, relate également le ministère.
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En Iran, il reste encore au moins quatre autres détenus de nationalité française : Cécile Kohler et Jacques Paris depuis plus de dix mois, Louis Arnaud depuis plus de sept mois, ainsi qu’un septième ressortissant français, dont l’identité n’a pas été rendue publique. La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, arrêtée en juin 2019 puis condamnée à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, était quant à elle sortie de prison en février, mais elle demeure bloquée sur le sol iranien.