Quatre ans après son dernier disque studio, Au-delà des maux, Chimène Badi est donc de retour avec un nouvel album sous le bras. Si, entre-temps, elle a participé au projet Méditerranéennes de son amie Julie Zenatti, il lui avait manqué l’envie de revenir en solo. C’est chose faite et elle a déjà proposé à ses fans un premier single entêtant, Là-haut. Elle s’est confiée à Purepeople.com.

Il y a cette fameuse histoire d’Au-delà des maux, de cet album qui ne trouve pas son public et qui fait que, à un moment donné, je vais me perdre, ça va être hyper flou pour moi. Au-delà de l’envie qui n’était plus là, il y avait aussi beaucoup de choses qui me bloquaient“, nous a confié Chimène Badi pour expliquer sa longue absence. La jeune femme de 36 ans n’a toutefois pas gobé les mouches puisqu’elle a accepté de prendre part à la comédie musicale Cats et a répondu favorablement à la proposition de Julie Zenatti de collaborer avec elle. Un projet qui est venu à point nommé. “Je me suis dit que cette aventure me permettrait de souffler un peu, de prendre un second souffle“, dit-elle.

Je n’avais pas prévu de parler de ça

Sur son nouvel album, Chimène Badi propose plusieurs titres autour d’un thème qu’elle affectionne, l’amour. Mais elle explore aussi des choses plus intimes comme le fait qu’elle ne désire pas devenir mère. Ce qu’elle raconte dans Juste une femme. “Je ne voulais pas pousser de coup de gueule (…) je n’avais pas prévu de parler de ça mais, comme quoi, quand les choses doivent se faire, elles se font (…). Mais il faut écouter pour comprendre parce que ça peut être mal interprété. Il y a des tas de raisons : le monde d’aujourd’hui, la société d’aujourd’hui qui me fait flipper, et je me dis que mettre un enfant au monde dans ce monde-là, je ne sais pas si j’en serais capable. Ça me fait peur. Et puis je n’ai pas cette maternité qui m’appelle“, dit-elle avec franchise.

Si j’avais eu cette maturité à l’époque

Sur son album attendu le 19 avril, Chimène Badi se déclare aussi “forte et fragile” à la fois sur le titre Ce qui m’anime. Longtemps visée par des remarques, des critiques ou des moqueries, la chanteuse se dit aujourd’hui très à l’aise dans ses baskets et a appris à ne plus prêter attention aux haters. “Je suis passée par ça 15 000 fois. Elle a repris, elle a perdu, elle a repris, elle est fond du sceau, elle l’est plus, elle pèse tant… Ils savent mieux que nous combien on pèse, c’est assez fou ! Ça me fait ni chaud ni froid. (…) Qu’est-ce que j’ai perdu comme temps et comme énergie à faire attention à ça. Si j’avais eu cette maturité à l’époque, ça m’aurait aidée énormément“, lâche-t-elle.

Oui, avant on gagnait beaucoup d’argent

Enfin, alors que l’industrie du disque a beaucoup changé et que les artistes vendent de moins en moins d’albums physiques (au profit du streaming gratuit ou payant) et sont obligés de monter plus souvent sur scène pour gagner leur vie, Chimène Badi nous a confié n’avoir aucune inquiétude sur le sujet. “Oui, avant, on gagnait beaucoup d’argent et aujourd’hui, c’est différent. Mais il faut vivre avec son temps, c’est comme ça. Tant mieux s’il faut faire beaucoup de scène pour pouvoir gagner sa vie. (…) ça remet les pendules à l’heure car resteront ceux qui méritent de rester, il y a une forme de justice que j’aime bien là-dedans“, dit-elle.

Thomas Montet

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