Des chercheurs finlandais ont montré que l’activité physique semblait booster le bien-être des femmes avant et après la ménopause et pourrait même réduire les symptômes de dépression chez celles post-ménopausées.
En plus de doper la santé physique, l'activité physique accroîtrait le bien-être mental des femmes.
Une nouvelle étude, menée par une équipe de l’Université de Jyväskylä et de l’Hôpital Central de Finlande, a suivi 1.098 femmes âgées de 47 à 55 ans et leur ont demandé de rapporter leur niveau de bien-être mental et leurs niveaux d’activité physique.Les chercheurs expliquent que la transition vers la ménopause, qui se produit en moyenne entre 46 et 52 ans, se divise en trois étapes. La pré-ménopause démarre entre cinq et dix ans avant la ménopause, la périménopause est la phase avant les dernières menstruations et la post-ménopause est la phase après les dernières menstruations.Afin de déterminer la phase de ménopause des participantes, les chercheurs leur ont demandé de noter leurs dates de menstruations et ont aussi effectué des prises de sang pour établir leurs concentrations hormonales. Avec ces données, 304 ont été classées dans la catégorie pré-ménopause, 198 en périménopause précoce, 209 étaient en périménopause tardive et 387 en post-ménopause.Leurs résultats, repris dans la revue
Menopause, ont montré que les femmes pré-ménopausées enregistraient moins de symptômes dépressifs que celles post-ménopausées.Les chercheurs ont cependant trouvé que les femmes qui enregistraient un fort niveau d’activité physique semblaient subir moins de symptômes dépressifs ainsi qu’un sentiment de satisfaction envers la vie plus élevé, sans oublier une vision plus positive que celles qui ne faisaient que très peu de sport.”Notre étude a montré que les femmes post-ménopausées avaient plus de symptômes dépressifs que celles en péri- ou pré-ménopause“, a souligné l’étudiant en doctorat Dmitriy Bondarev. “En même temps, la ménopause n’était pas reliée à un bien-être mental positif.””Les femmes physiquement actives affichaient moins de symptômes dépressifs, et des scores plus élevés d’affectivité positive et étaient plus satisfaites par la vie en comparaison avec les femmes inactives“, a précisé Dmitriy Bondarev. “Ainsi, le fait d’être active physiquement pendant la transition vers la ménopause pourrait aider à supporter l’influence négative de la ménopause sur la symptomatologie dépressive et épargner le bien-être mental.”Bien qu’il soit bien connu que la ménopause ait un effet sur le bien-être physique des femmes, les effets sur le bien-être mental sont moins connus. L’équipe scientifique a précisé que leurs conclusions laissent penser que peu importe la phase de ménopause dans laquelle se trouvent les femmes, l’activité physique est bonne pour leur moral.