Le 9 septembre à 09h09 a été donné le coup d’envoi de la Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation foetale. A cette occasion, divers hôpitaux de France organisent au sein des maternités des actions de sensibilisation auprès des futures mamans, comme à l’hôpital de Cambrai, dans le Nord. L’objectif est d’insister sur les effets délétères de l’alcool sur les futurs bébés.

Le syndrome d’alcoolisation foetale (SAF) est dû à une exposition prénatale à l’alcool, de par une consommation excessive par la mère au cours de la grossesse, que ce soit de manière ponctuelle ou aiguë (plus de 3 verres à l’occasion). Avec pour conséquences possibles pour le bébé des malformations au niveau du visage, des os ou des organes internes, un retard de croissance pré et/ou postnatal et une atteinte du système nerveux central.
En effet tout ce qu’ingère la mère, boissons, médicaments, tabac, le bébé l’ingère également. Quand la mère boit, bébé “boit“ aussi, et la concentration d’alcool dans le sang maternel est identique à celle du foetus. Sauf que lui n’a pas les enzymes lui permettant de dégrader l’alcool. L’alcool, tout comme d’autres substances telles que le tabac ou certains médicaments, est donc toxique pour le bébé et ce, tout au long de la grossesse.
Le cerveau est d’ailleurs l’organe le plus vulnérable. Troubles du sommeil, de l’alimentation, du comportement, hyperactivité, retard global de la psychomotricité, du langage, problèmes de santé multiples (anomalies cardiaques, urogénitales, osseuses, ophtalmologiques (myopie, strabisme), surdité… Les conséquences neurologiques et comportementales peuvent être très importantes.
Le message de cette journée ? Faire comprendre aux femmes enceintes qu’à tout moment de la grossesse, l’arrêt de l’alcool est bénéfique au bébé et inciter les femmes concernées à en parler aux professionnels de la santé qui les accompagne durant cette période : pédiatres, gynécologues, médecins généralistes, etc. Évidemment, dans l’idéal, il ne faut pas boire d’alcool du tout durant toute la période de la grossesse étant donné qu’aucun seuil minimal d’alcool sans risque n’est connu. C’est bien l’alcool en lui-même qui est dangereux pour l’enfant et non pas la maladie alcoolique. Sources : La voix du Nord, Ortho-SAF, 09 septembre 2009Click Here: camisetas de futbol baratas

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