Selon un sondage commandé par Plan international Belgique et publié à l’occasion de la Journée mondiale des filles, neuf filles sur dix ont déjà été victimes de harcèlement sexiste.
Sommaire
- Une fille sur cinq victimes d’attouchements
- Safer Cities, une nouvelle plateforme en ligne
Le sondage, réalisé par Dedicated auprès de 700 jeunes âgés de 15 à 24 ans et résidant à Bruxelles, Charleroi ou Anvers (Belgique), affirme que le harcèlement sexiste touche davantage les filles que les garçons. En effet, 91 % des filles sondées ont déjà été victimes de harcèlement au moins une fois, contre 28 % des garçons. De plus, 77 % des jeunes ont déjà été témoins de harcèlement sexiste. Cependant, comme le rappelle le Plan international Belgique, ils ne sont pas forcément conscients qu’il s’agit de formes de harcèlement. Une fille sur cinq victimes d’attouchementsUne fille sur cinq interrogées a déjà été victime d’attouchements non souhaités, dévoile encore le sondage. 82 % des filles sondées ont été victimes de sifflements dans la rue, 79 % de regards insistants de la part des hommes et 62 % de commentaires sur leur physique. De plus, 59 % des filles ont fait face à de la “drague lourde en face-à-face”.Les jeunes se tournent le plus souvent vers leurs amis (48 %) s’ils ont été victimes de harcèlement sexiste, et 27 % en parlent à leur famille. “Ils sont laissés à eux-mêmes“, déplore dans un communiqué Régine Debrabandere, directrice nationale de Plan international Belgique. L’ONG insiste sur le fait que les jeunes victimes devraient s’adresser à un psychologue ou à la police.Safer Cities, une nouvelle plateforme en lignePour 93 % des sondés, il est nécessaire d’avoir davantage de mesures préventives. “Les résultats de notre enquête devraient être un signal d’alarme pour tout le monde. Nous serons bientôt en 2020 et les jeunes continuent d’être confrontés au harcèlement sexiste dans leur vie quotidienne”, dénonce Mme Debrabandere.À l’occasion de la publication des résultats, l’ONG Plan international Belgique lance une plateforme en ligne baptisée “
Safer Cities”, soutenue par l’Union Européenne. Cette plateforme numérique permet aux jeunes “d’identifier et partager les lieux où ils se sentent mal à l’aise ou en insécurité, ou au contraire les lieux où ils se sentent bien et en sécurité”. Ils peuvent aussi partager des solutions pour vaincre le problème de harcèlement sexiste. Cette plateforme existe déjà dans quelques pays, comme l’Ouganda, le Vietnam et l’Australie.Click Here: pinko shop cheap