Il a fini par renoncer. Le président Abdelaziz Bouteflika ne briguera pas de 5e mandat, a-t-on appris lundi 11 mars. Malade depuis son AVC de 2013, invisible depuis des mois, sa candidature déclarée en février dernier a jeté les Algériens dans la rue. Semaine après semaine, le vent de la colère a gonflé. Vendredi 8 mars, alors que le président Bouteflika se trouvait encore en Suisse pour des examens médicaux, ils étaient des centaines de milliers à marteler leur refus. Des marches pacifiques où des scènes de fraternisation se sont même produites avec la police. Une nouvelle constitution soumise à référendumPlus troublant, dimanche 10 mars, cette déclaration inattendue du chef d’état-major de l’armée, réputé proche du président, selon laquelle l’armée “partage” avec le peuple algérien “les mêmes valeurs et principes” et ont “une vision commune” de l’avenir. Le président Bouteflika a aussi annoncé le report de l’élection présidentielle initialement prévue le 18 avril. Une nouvelle constitution va voir le jour, et elle sera soumise à référendum.Le JT
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JT de 19/20 du lundi 11 mars 2019 L’intégrale
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