“Le temps est venu” pour une “conversation utile, sincère et respectueuse” sur l’héritage du commerce triangulaire. Depuis les Iles Samoa, où ils étaient réunis en sommet, les 56 membres du Commonwealth ont pris acte, samedi 26 octobre, des appels à une “justice réparatrice” pour l’“odieuse” traite transatlantique.

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De nombreuses nations d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique souhaitent que le Royaume-Uni et d’autres puissances européennes versent une compensation financière pour l’esclavage ou qu’elles fassent au moins amende honorable sur le plan politique. Joshua Setipa, du Lesotho, l’un des trois candidats qui étaient en lice pour le poste de secrétaire général du Commonwealth, a souligné à l’AFP que les réparations pourraient inclure des formes de paiement alternatives, comme le financement de la lutte contre le changement climatique.

Vendredi, le Premier ministre des Bahamas a déjà confié à l’AFP qu’il était temps que le Commonwealth demande “justice” pour la période brutale de l’esclavage subie par de nombreux pays du groupe. “Notre histoire est profondément entremêlée, ce qui implique la responsabilité de faire face au passé avec honnêteté”, a notamment déclaré Philip Davis.

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