Ridley Scott défend à juste titre sa vision artistique dans son "Napoléon". Ce qui n'empêche pas de faire un petit inventaire en vidéo d'idées plus ou moins reçues concernant les thèses évoquées dans le film, confrontés à la réalité.

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“Avec plus de 700 apparitions de Napoléon sur le grand écran […] et à peu près 350 à la télévision, l’Empereur est l’un des personnages historiques les plus représentés sur les écrans” a commenté l’historien et critique de cinéma Antoine de Baecque.

Du côté des livres, la figure fascine sans doute encore plus. En 2014, l’historien Jean Tulard, un des plus grands spécialistes du sujet, avançait le nombre astronomique (et invérifiable) de 80.000 ouvrages parus sur Napoléon; soit plus d’un par jour depuis sa naissance à Ajaccio en 1769.

Il n’est pas facile de bâtir une oeuvre ambitieuse sur le personnage. Stanley Kubrick a travaillé dessus pendant des années, avant de jeter l’éponge suite au retrait de la MGM de son projet, qui avait pris peur devant l’échec en salle de Waterloo; particulièrement injuste d’ailleurs.

Napoléon : comment Ridley Scott a filmé la bataille de Waterloo

C’est peu dire que le Napoléon de Ridley Scott est clivant. Entre les partisans de la liberté artistique et fictionnelle revendiquée par le cinéaste, et les historiens (du moins une partie d’entre eux) qui s’étranglent sur certains choix problématiques du réalisateur, pour ne pas dire hérétiques, la matière critique est particulièrement abondante. Qu’importe pour Scott, qui torpille les critiques peu amènes sur son film, en particulier les critiques françaises.

Toujours est-il qu’il s’agit avant tout d’une vision artistique – la sienne donc. Ce qui n’empêche pas de faire un -très bref- petit inventaire d’idées plus ou moins reçues concernant les thèses évoquées dans le film, ou les partis pris, confrontés à la réalité, compilés dans notre vidéo à découvrir ci-dessous.

Il semble en tout cas que le film de Scott souffre au box office international. Aux Etats-Unis, le film n’a pour le moment récolté qu’un peu plus de 45,7 millions de dollars, et voit même sa fréquentation dégringoler de 66% dès sa seconde semaine d’exploitation, éclipsé par… un concert filmé de Beyoncé qui a ramassé 21 millions $, contre 7,1 millions pour l’empereur.