L’affaire des pilules de 3ème et 4èmegénérations, qui a agité la sphère médicale, médiatique et politique, a conduit une femme sur cinq à changer de contraception, selon les résultats de l’étude “Fecond 2013“, menée par l’Inserm et l’Ined et publiée le 13 mai 2014.

Diverses méthodes de contraception (crédit photo : SANDRA/TPH/SIPA).

Un an et demi après le dépôt de plainte d’une jeune femme contre le fabricant d’une pilule de 3ème génération (voir notre article “

Plainte contre une pilule de 3ème génération“) qui avait conduit la ministre de la Santé, Marisol Touraine, à suspendre leur remboursement, l’étude “Fecond 2013“, menée par l’Inserm et par l’Ined, prouve que les craintes d’une chute de la

contraception et d’une hausse des

interruptions volontaires de grossesse émises par certains n’avaient pas lieu d’être : le seul changement observé, c’est une diversification des moyens de contraception.Des résultats “très positifs“ dont se réjouit Marisol Touraine : “Ils montrent que le message selon lequel “la bonne contraception, est celle qui est délivrée à la bonne personne, au bon moment“ a été entendu par les femmes comme par les professionnels de santé“, commente-t-elle dans un communiqué de presse diffusé le 13 mai.
Ces résultats sont conformes aux mises à jour régulièrement publiées par l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) : 
– stabilité à 3 % de la part des femmes  ne prenant pas de contraception ;
– une femme sur cinq a décidé de changer de moyen de contraception ;
– baisse du recours aux pilules de 3ème et 4ème générations au profit des pilules de 1ère et 2ème générations, du stérilet (ou DIU, dispositif intra-utérin), des patchs, des préservatifs…En février, l’ANSM annonçait que l’utilisation de ces contraceptifs oraux combinés avait chuté de 45 % en un an, quand celle des pilules de 1ère et 2ème générations avait augmenté de 30 % et celle du stérilet de 47 % (voir notre article “

Contraception : le scandale des pilules a profité au stérilet“).A la demande de la France,  l’Agence européenne du médicament (EMA) avait révisé les indications des pilules incriminées et réévalué leur

balance bénéfices/risques, mais n’avait pas suivi les autorités sanitaires françaises, confirmant leur intérêt.La ministre de la Santé rappelle que depuis un an, la contraception est gratuite pour les mineures, qui n’ont par ailleurs plus à avancer les frais pour les consultations ou examens biologiques liés à la contraception. L’effort des autorités sanitaires françaises en matière de contraception s’est également porté sur les préservatifs, dont la TVA a baissé de moitié (5 % contre 10 %) depuis le 1er janvier 2014.Amélie PelletierSource : “Pilules de 3ème et 4ème générations : L’étude “Fecond 2013“ (INED-INSERM) confirme la diversification des modes de contraception“, communiqué de presse du ministère de la Santé, 13 mai 2014.Click Here: cheap INTERNATIONAL jersey

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